Romans à paraître en 2022 et 2023

Les couvertures de nos prochains romans

 

Entre Avril 2022 et l’automne 2023, nous publierons plusieurs nouveaux romans.

 

Un cri dans l’abîme – illustration : Marije Berting

Avril 2022 : sortie de Un cri dans l’abîme aux Éditions Rivière Blanche.

L’intrigue :

Quelques minutes avant que Konvent arrive sur la scène du Copenhell, une partie du sol s’effondre derrière la foule des amateurs de Metal. Le Deathdoom puissant des jeunes danoises attire désormais des milliers de fans qui exultent et crient en écoutant la voix caverneuse de Rikke, la rythmique hypnotique de Julie et de Heidi et les riffs de guitare de Sara.

Propulsées par une force invisible, les musiciennes et la chanteuse s‘approchent de cette cavité géante.

Une hallucinante odyssée souterraine commence alors. Les batailles seront rudes. Incertaines. Les quatre jeunes femmes devront lutter contre des tsunamis sonores. La puissance tellurique de leur musique sera la seule arme permettant de vaincre les monstres tapis au cœur des ténèbres.

Duel de Titans, cette guerre s’achèvera par Un cri dans l’abîme.

Growling into the Abyss – illustration : Marije Berting

Avril 2022 : sortie simultanée de la version anglaise de Un cri dans l’abîme : Growling into the Abyss.

Ce roman paraîtra chez l’éditeur américain Black Coat Press. Traduction : Sheryl Curtis

Soliloquium in Splendor – illustration : Marije Berting

Mars 2023 : parution de Soliloquium in Splendor aux Éditions Rivière Blanche.

L’intrigue :

Huit. Huit damnés.

Prisonniers d’un vide quantique qui est matrice de Tout, ils revivent sans cesse les atroces conditions de leur trépas. Au milieu d’un dédale aussi vaste qu’une planète géante, les rescapés d’un Enfer qui les a rejetés côtoient désormais d’hallucinantes créatures dissimulées derrière des brumes de lumières pastel.

Pour quelles raisons sont-ils encore vivants après avoir été torturés et tués ?

Quelle civilisation sophistiquée élabora ce labyrinthe où l’espace et le temps sont si différents ?

Découvriront-ils d’autres univers au-delà de cette titanesque architecture qui soliloque en pleine lumière : Soliloquium in Splendor ?

Ce roman devrait être accompagné d’un disque réalisé par un groupe lyonnais et qui s’inspirera totalement de cet étrange épopée au sein du vide quantique.

Ereshkigal – illustration : Lillian Liu – Modèle : Foroogh Atash (Mahafsoun)

 

À l’automne 2023 : parution d’Ereškigal aux Éditions Rivière Blanche.

L’intrigue :

Été 1352, l’épidémie de peste noir qui vient de dévaster l’Europe s’achève enfin.

Damnés du Ciel et de l’Enfer, Palmyris et Djaghataï sont confrontés à l’horreur absolue. La première en tant que victime, le second en tant que bourreau.

Venues des ténèbres de l’espace extragalactique, d’étranges créatures hexadimensionnelles les invitent à se sublimer par le biais d’une hallucinante alchimie. Deux destins tragiques s’unissent alors face aux pires barbaries qu’une humanité scélérate puisse imaginer.

De ce cloaque naquit une étrange lumière prodiguée par le soleil noir qui rayonne au firmament du royaume de la déesse des enfers. L’antre d’Ereshkigal… 

 

Parution Nyx et Thanatos en Juillet avec préface de Laurent Whale

Couverture de Nyx et Thanatos

Notre nouveau roman : Nyx et Thanatos, paraîtra le 1er Juillet 2020 aux Éditions Rivière Blanche.

Il bénéficiera d’une préface écrite par Laurent Whale.

Laurent est un écrivain, critique et traducteur franco-britannique. Il est auteur de romans et de nouvelles de science-fiction, ainsi que de thrillers qui furent souvent récompensés par des Prix littéraires prestigieux : Prix Rosny Aîné, Prix Masterton et Prix Bob Morane.

 

Texte de la préface en avant-première :

« Au-delà d’une cosmogonie originale, Oksana et Gil explorent l’infini des possibles où chaque phrase est un champ de diamants bruts qui ne demandent qu’à être cueillis. Si l’univers est peuplé d’entités étranges qui, comme le disait Wells, regardent vers la terre avec envie, ici c’est le lecteur qui scrute le cosmos comme si sa vie en dépendait. Elle en dépend, d’ailleurs, car chaque année-lumière contient son lot d’incertitudes et de dangers où de fabuleuses civilisations ont réinventé la vie qui leur sied.

Perdez-vous. Soyez-vous, soyez eux.

Ces monstres compatissants ou ces chevaliers cruels.

Explorateurs, pilotes, soldats de fortune et concepteurs d’univers. Nagez entre d’étranges galaxies où le temps n’a pas cours.

Laissez ce formidable sens du merveilleux si cher aux anglo-saxons vous transporter par-delà les vides infinis, tantôt brillant voyageur de l’éther et tantôt esclave. Tantôt reine et tantôt servante. Ne faites pas l’économie de vos envies ni de vos sentiments. Un livre d’Oksana et Gil, c’est autre chose qu’un simple empilement de pages sous une belle couverture. Non, c’est un voyage, un périple, une aventure dont vous sortirez burinés aux vents de l’espace, des feux au ventre et mille soleils au fond des yeux.

Embarquez pour des pays si foisonnants que la carte demeurera à jamais dans votre mémoire. Visitez, explorez, allez à la conquête. Nul n’en revient indemne. Ici, c’est un pays fait de nuages si grands que des civilisations s’y noient et disparaissent tandis que d’autres fleurissent et prospèrent dans la gloire de leurs empires.

Toi, dont le regard est clair et le cœur pur, arme-toi. Sois le bras noueux de ta propre survie. Abandonne tes certitudes pour l’arbre de la connaissance universelle où chaque fruit est à la taille d’un monde.

À présent, tu te tiens sur le seuil de la porte des étoiles. Pas l’américaine, non : celle qui sort des sentiers battus, celle dont le véritable centre est le plaisir du lecteur, celle qui ouvre l’esprit.

Le goût de l’hypothèse ultime, la chasse de l’absolu.

C’est ici que tu marches dans les pas de Zalmoxis. Déjà, tu as parcouru la moitié de ton périple et devant toi s’ouvre l’univers de Nyx et Thanatos.

Au moment où tu rejoins cet univers, les confins tremblent sous la botte des terribles robots tueurs des Sulphylishs. Leurs vagues immenses et destructrices menacent l’équilibre des 1380 espèces peuplant la Fédération des trois Amas.

En dépit d’une résistance acharnée, les sbires de la Galaxie Noire balaient des millions de systèmes.

La guerre est une hydre protéiforme dont les tentacules empoisonnés ne se soucient pas des douleurs des victimes. Les mondes se tordent, hurlent et succombent.

Des ambassades polyethniques sont lancées, futiles espoirs, comme des poussières dans le ventre du vortex. Alliances improbables d’êtres aux contraintes vitales souvent diamétralement opposées, ils rassembleront la somme de leurs expériences pour oser rencontrer l’ennemi et négocier plus que la simple honte de la défaite.

Qui de Richard Cœur de Lion, Olympe de Gouges, Hypathie d’Alexandrie, Marco Polo ou encore Marie Stuart, tirera son épingle de ce jeu hasardeux dont dépend le sort de la confédération ?

Un parcours de dangers, de trahisons et d’alliances contre nature font de cette épopée un croisement réunissant Homère à Vance, donnant des envolées à faire rougir d’envie Dumas père, Chrétien de Troyes ou Dan Brown.

Le fracas des armes terrifiantes, l’espace profond où s’entrecroisent de formidables rayons, la destruction fauchant les immenses vaisseaux de combat dans un embrasement titanesque trouveront un écho dans les peurs les plus ancrées au sein du subconscient collectif.

Alors, engage-toi sur ce chemin sans appréhension car, quoi que tu fasses, quoi que tu penses, tu mourras au bout du voyage. »

 

Laurent Whale – Mai 2020

 

Le préfacier : Laurent Whale

 

Les auteurs : Gil et Oksana

« L’écrin de glace » dans une nouvelle anthologie

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Une de nos nouvelles : « L’écrin de glace » vient d’être publiée dans le troisième volume d’une Anthologie consacrée à New York et qui est parue aux Éditions Rivière Blanche :  https://www.riviereblanche.com/index.html.

Voilà l’ensemble des nouvelles :

Préface : Jean-Christophe Gapdy
Lou Jan : Une Vieille Chinoise.
Paul Maugendre : Agir.
Samuel Lévêque : Ajaw..
Jean-Christophe Gapdy : Hypothèse New York.
Nicolas Pagès : Sinatra’s Nightmare.
Jean-Hugues Villacampa : Phenomenae New York.
Ricardo L. Garcia : Le Phénix revient toujours.
François Rahier : Pour la Forêt de Birnam, Allez au 530 W 2e rue
Alain Blondelon : Eaux Troubles sur Westchester Creek.
Oksana & Gil Prou : L’Ecrin de Glace.
Dando Reyreau Margaux : Irish Punt
Gilbert Gallerne : Treizième Étage.
Frédérick Durand : Les Ombres Délivrées.
Dola Rosselet : Devenir gris.
Artikel Unbekannt : Aux Morts.
Marie Latour : Harlem Ghetto.
Zaroff : Jugement fatal
Sylvain Lamur : Première classe, tarif éco.
Ellen Turner Hall : Les Mêmes Mains.

Table des matières.

L’intrigue de cette nouvelle se déroule en 2066 et s’inscrit dans la suite de l’un de nos romans : Katharsis.

Katharsis (préface : Yves Paccalet).

 

Katharsis est disponible ici :

https://www.amazon.fr/Katharsis-Gil-Prou/dp/171813830X/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

Cette anthologie est publiée aux Éditions Rivière Blanche.

https://www.riviereblanche.com/fusee-f88-dimension-new-york-3.html

Une nouveauté et des rééditions…

 

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La crypte des fantasmes : cette peinture d’Antoine Caron (1566) est l’un des six « tableaux-univers » qui engloutiront les invités du manoir. C’est le plus terrible de tous…

 

Cet été, parution du deuxième volet de notre trilogie de Fantasy : Tomyris et les Hydres du Thrënodium. 

Par ailleurs certains de nos romans, indisponibles depuis quelques temps, ressortent en version e-book et en version papier.

Enfin, parution de nos deux romans déjà publiés chez Rivière Blanche en version e-book.

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Une nouveauté : Tomyris et les Hydres du Thrënodium, un inédit en version papier : La crypte des fantasmes et cinq rééditions.

Voilà le détail :

Tomyris et les Hydres du Thrënodium est notre nouveau roman. La trilogie s’achèvera avec Tomyris et les Arches ignivomes.

L’intrigue :

Après avoir aidé la reine Tomyris à vaincre Cyrus le Grand, Ozzymandra et ses compagnons ont franchi le labyrinthe de cristal. Arrivés sur Lysimakia, ils découvrent un univers complexe où quatre cités-États se querellent sans cesse.

Comment survivre dans un monde où des hydres géantes et des griffons sont la clef de voûte de combats titanesques ?

Comment côtoyer des scribes-célestes qui calligraphient les nuages et des peintres-démiurges qui architecturent le néant sans se demander à chaque instant si l’on rêve ou si la réalité est simplement différente ?

Comment vivre et mourir lorsque des expériences insensées sont sur le point d’aboutir en utilisant le potentiel infini de méduses biologiquement immortelles ?

Mais ces interrogations ne peuvent masquer une réalité affolante. Le danger rôde.

Apophis, un prêtre déviant, veut imposer sa loi tyrannique à la surface de Lysimakia. Pour assurer son hégémonie, il est prêt à s’associer avec des créatures lucifériennes qui dévasteront les quatre royaumes et esclavageront leurs populations.

L’union doit se faire. Vite.

Mais la seule issue possible est ailleurs. Très loin…

Ce roman existe en e-book et en version papier.

Disponible ici :

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Tomyris et les Hydres du Thrënodium : Ozzymandra, Tomyris et leurs compagnons vont devoir s’unir à d’autres monarques antiques afin de combattre l’horreur absolue.

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Tomyris et les Hydres du Thrënodium : illustration : Piero di Cosimo (1510)

Tomyris et le Labyrinthe de cristal : récit historique et Fantasy débridée.

Tomyris et le Labyrinthe de cristal est disponible ici :

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Tomyris et le Labyrinthe de cristal : une reine des Amazones, un ouroboros, un mage fou, un labyrinthe géant et des monstres…

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Tomyris et le Labyrinthe de cristal : illustration : Gustave Moreau.

La crypte des fantasmes s’inspire d’un scénario que nous avions écrit pour Joël Houssin dans le cadre d’une série TV qui devait s’appeler Cauchemars à louer.

La crypte des fantasmes est disponible ici :

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La crypte des fantasmes : une terrifiante vengeance venue d’un lointain passé.

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La crypte des fantasmes – Peinture : William Bouguereau (Nymphs and Satyr – 1873). Ce tableau fait partie des six « peintures-univers » qui ornent la crypte des fantasmes et engloutissent les malheureux invités du manoir maudit.

L’Outre-blanc bénéficie d’une préface écrite par Bernard Werber et Jean-Claude Dunyach.

Ce roman a été traduit en anglais par Sheryl Curtis. Il est publié aux États-Unis chez Black Coat Press.

Il est disponible ici :

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L’Outre-blanc : illustration de couverture : Marije Berting

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L’Outre-blanc : un roman de « métaphysique-fiction » selon Bernard Werber et Jean-Claude Dunyach…

Notre second roman : Katharsis est à nouveau disponible en version papier et en e-book.

Ce thriller écologique bénéficie d’une préface d’Yves Paccalet qui a co-écrit de nombreux ouvrages avec le Commandant Cousteau.

Katharsis est disponible ici :

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Katharsis : 18 jours avant l’Apocalypse !

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Katharsis : le point de départ de Zalmoxis et Nyx et Thanatos

Notre premier roman : Cathédrales de brume (disponible en version papier chez Rivière Blanche) est préfacé par l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet.

Cathédrales de brume est disponible ici :

 

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Cathédrales de brume : notre premier roman.

Zalmoxis est le premier volet d’une trilogie de SF.

Zalmoxis est disponible ici :

Ce roman a obtenu la Plume d’argent Imaginaire lors du Prix des lecteurs Plume libre 2017.

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Zalmoxis est le premier opus d’une trilogie de SF qui se poursuivra avec Nyx et Thanatos et Le testament de la lumière.

Nos quatre prochains romans

 

Quelques informations concernant nos quatre prochains romans.

Nyx et Thanatos est un pur récit de Science-Fiction qui s’inscrit dans une trilogie dont le premier opus fut Zalmoxis qui obtint la Plume d’argent Imaginaire 2017.

Tisiphone est le récit d’une épouvantable série de vengeances qui s’inspire de la plus élisabéthaine des tragédies françaises du XVIe siècle : L’Orbec-Oronte de Jean-Édouard Du Monin (publiée en 1585).

Soliloquium in Splendor est un récit inclassable qui évoque le destin de deux couples (humain et non-humain) au sein d’un vide quantique où l’espace et le temps n’existent plus. Ou pas encore…

Oaristys sur les rives du Styx évoque une surprenante connivence amoureuse et platonique entre une mystique et une courtisane à l’époque mérovingienne.

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Nyx et Thanatos : la suite de Zalmoxis

Nyx et Thanatos :

L’humanité s’est suicidée le 22 juillet 2033 à 3 heures GMT.

Huit siècles plus tard, les descendants des malheureux survivants enfouis dans les cavernes Zalmoxis et les enfants des premiers explorateurs de Mars vivent au sein d’une gigantesque Confédération galactique regroupant les superamas de la Vierge, de l’Hydre et du Centaure.

Eparpillées sur 200 millions d’années-lumière et se connectant aisément grâce aux « Portes d’abîme », 1 350 civilisations cohabitent en bonne intelligence sous la houlette des Phactres de Népenthium.

Mais les maîtres de la grande Galaxie noire (NGC 4526) attaquent en masse toutes les planètes qu’ils convoitent afin d’en piller les richesses.

Nitökris, Helyamphora, Asharhaddon et d’autres ambassadeurs non humains de la Confédération vont s’efforcer de briser l’étrange alliance unissant les deux civilisations à l’origine de cette gigantomachie cosmique.

Mais le dénouement du conflit impliquera la mise en œuvre d’une odyssée insensée. Il faudra outrepasser les frontières de la Confédération.

Toutes les frontières !

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Tisiphone : la plus atroce des vengeances…

Tisiphone :

Vengeance !

Vengeance folle, terrifiante. Absolue…

Vengeance qui se nourrit de l’adultère et de l’inceste.

Vengeance qui se traduit par le meurtre, le parricide, le massacre d’innocents enfants et le dépeçage de cadavres en guise d’offrande cannibale.

Une épopée sanglante vouée à Tisiphone, l’une des trois divinités chthoniennes claquemurées aux Enfers dans les nuées sombres de l’Érèbe.

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« Parmi les grandes choses qu’il y a à trouver autour de nous, c’est l’être du néant qui est la plus grande. » Léonard de Vinci – Journal

Soliloquium in Splendor :

Que reste-t-il lorsque l’espace et le temps ont disparu ?

Parfaitement synchronisés, deux couples tournoient dans l’abîme. L’un est humain, l’autre ne l’est pas.

Une créature sphérique hérissonnée de milliards de piquants les observe. Elle ne bouge pas. Elle ne parle pas. Titanesque soleil noir, elle rayonne.

Cette lente pavane dans un vide quantique sans étoile et sans planète s’éternise depuis plusieurs millions de siècles. Sans but apparent.

Dans quel univers s’effectue cette hallucinante giration où règne un obscur et lumineux silence au-delà de Tout ?

Et pourquoi ?

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L’étonnante accointance entre une mystique et une courtisane à l’époque de Childebert II.

Oaristys sur les rives du Styx :

« Aimer c’est mourir en soi pour renaître en autrui » affirmait Honoré d’Urfé au début du XVIIe siècle.

L’amour s’exprime partout, à chaque instant et sous toutes les formes. Certaines sont hallucinantes…

Été 585 sous le règne de Childebert II.

Lorsque Vulfégonde et Amalasonthe se rencontrèrent pour la première fois, deux mondes s’aheurtèrent violemment.

Mystique hallucinée, la première luttait contre des forces démoniaques qui tyrannisaient son corps et son esprit. Elle mourrait et revivait sans cesse. Courtisane à la cour d’Austrasie, la seconde épépinait sa jeunesse au rythme d’incessantes étreintes qui comblaient sa voluptuosité naturelle tout en souillant son âme.

Elles se virent. S’observèrent.

Un merveilleux silence scella deux destinées qu’un improbable amour allait désormais réunir jusqu’aux rives du Styx, le sombre fleuve qui encercle les enfers et dont les eaux rendent immortels celles et ceux qui osent s’y aventurer.

 

Préface de l’anthologie « Entre rêves et irréalité »

Anthologie Entre rêves et irréalité – Préface : Oksana et Gil Prou

Nous avons préfacé une anthologie de 27 nouvelles qui vient de paraître aux Éditions Arkuiris et qui s’appelle Entre rêves et irréalité.

Cette anthologie est dirigée par Stéphane Dovert.

Le thème : Et si nos rêves étaient plus réels que nos jours ? Et s’ils modifiaient notre rapport au temps, à l’espace, aux autres, à nous-mêmes… Le réveil sera peut-être douloureux, à moins qu’il ne soit salvateur ou qu’il n?ait pas lieu du tout; à moins même que l’on ne dorme pas, que l’on n’ait jamais dormi ou que l’on n’ait jamais été éveillé. Une anthologie qui donne sa réalité au songe, d’où qu’il vienne et où qu’il aille.

Le sommaire :

Préface par Oksana et Gil Prou
Ariaudo Tom, « L’Homme et le songe »
Besch-Kramer Thomas, « A rêver, Ponture d’As… »
Biéron Guillaume, « Virtualités »
Castellanè Alice de, « Ivresses »
Chapron Dominique, « L’Etoffe des songes »
Charine Marlène, « Le Chant des fées »
Chevet Céline, « Manège en cage »
Crif Tonnya, « Rêves d’elle »
Cuny Nelly, « Ascenseur pour le désert »
Darriet Frédéric, « Un rêve au fil des nombres »
Dole Franck, « Nous tournions en rond dans la nuit »
Daverat Loïc, « Narcolocauste »
Dovert Stéphane, « Sauvés par une couronne d’épine »
Edwige, « A livre ouvert »
Ghautier Donald, « Relooking extrême »
Kwiatkowski Ivan, « Rêve d’Epines et d’Ombre »
Lysøe Eric, « Le Numéro 102 »
Pontier Arnauld, « Le Grisou »
Quero Yann, « Sur la plage de Datah »
Reboussin Didier, « Admira »
Roditi Denis, « Rêves de Carcosa »
Senna Aman, « La Planète du Colonel »
Syam F.V., « Les Egarés »
Vedrenne Florence, « Le Voyage »
Wallon Lydie A., « Examen de conscience »
Yessouroun Robert, « Mieux qu’Hollywood »

  • Année : 2017
  • ISBN : 978-2-919090-11-2
  • Nombre de page : 381
  • Prix : 18€
  • Disponible en version papier et numérique.

En version numérique, cette anthologie est disponible ici :

https://www.amazon.fr/dp/B072PYV3KQ/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1496247847&sr=8-2&keywords=arkuiris

 

Le visible n’est que l’épiphanie de l’invisible

Voilà le texte intégral de notre préface :

Est-ce que les rêves peuvent rêver ? questionne l’un des auteurs de cette anthologie.

La réponse est délicate. Voire incongrue si on s’accroche désespérément à un matérialisme bien dépassé à l’aune d’un univers qui nous démontre chaque jour un peu plus que le visible n’est que l’épiphanie fugace de l’invisible.

Une chose semble assurée : nous rêvons tous. Par ailleurs, nous savons généralement faire la différence  entre le réel et l’irréel.

Cette dernière remarque semble évidente. Mais il y a un doute. Un vrai doute.

Depuis la plus haute Antiquité, les femmes et les hommes interprètent leurs rêves. Au-delà du pouvoir fantasmé de la capacité à deviner ce qui doit demeurer éternellement caché, l’onirologie est devenue une voie importante vers la connaissance de soi.

Les plus grands poètes, romanciers et dramaturges nous ont toujours précisés que les rêves pouvaient,  parfois, se substituer à la vie. Plus surprenant encore, peut-être sont-ils la vie. Sans que nous n’en ayons véritablement conscience.

Tout le monde connaît cette observation faite par Shakespeare et que nos publicitaires réemploient parfois jusqu’à la nausée : « Nous sommes de la même étoffe que les songes, et notre vie infime est cernée de sommeil » (La Tempête, acte IV scène 1).

Nous ne pouvons affirmer avec une certitude absolue  que  notre  vie  n’est  pas  un  songe.  Il  suffit d’y réfléchir un instant, pour en douter. Si convaincu soit-on de l’existence du monde qui nous entoure, il demeure un doute, un intervalle, un minuscule abîme entre l’objet perçu et la perception qu’on en a. Pourquoi suffirait-il d’ouvrir les yeux pour voir vraiment ?

Et si nous rêvons nos vies, est-ce si grave ? Qu’y a- t-il de si dangereux, finalement, à se laisser dériver au fil des rêves ? Si le songe nous éloigne du monde, la rêverie est peut-être un moyen efficace de nous en rapprocher ?

Donc, effectivement, tout le monde rêve. Pugnaces et obstinés, nous nous efforçons de déchiffrer les mystères de ces songes avec l’espoir insensé d’anticiper l’avenir. Ces fragments de vie et d’émotions issus de pulsions profondes s’interprètent souvent en relation avec un vécu (agréable ou douloureux), la sexualité, de légitimes interrogations relatives à la vie et à la mort, les métamorphoses de l’être et de ses désirs, les rapports avec l’enfance ou des aspects prémonitoires. Par ailleurs, nous sommes désormais capables de géolocaliser le gisement presque infini de nos rêves dans une zone particulière de nos cycles de repos que l’on appelle le sommeil  paradoxal. Ce dernier est le corrélat neurophysiologique du rêve.

Les réveils brutaux au milieu d’un cycle  de sommeil paradoxal entraînent des souvenirs très précis de rêve alors que des réveils provoqués à des intervalles de plus en plus longs après la fin spontanée d’un épisode de sommeil paradoxal entraînent des souvenirs de plus en plus estompés et sans couleur.

Mais l’impalpable frontière qui sépare l’éveil du rêve est-elle si nette ?

Certaines des nouvelles de cette anthologie opacifient les certitudes primaires tout en émerveillant des pistes inédites pour les esprits en quête d’imaginaires nouveaux, d’archipels inconnus et d’espaces mentaux qui font écho aux vers célèbres de William Blake dans Auguries of Innocence :

« To see a World in a Grain of Sand

And a Heaven in a Wild Flower

Hold Infinity in the palm of your hand

And Eternity in an hour ».

Le cas de l’irréalité semble encore plus simple. On observera immédiatement que le titre de cette anthologie est  Entre rêves et irréalité.  Le  singulier d’irréalité fait opposition au pluriel de rêves. L’irréalité peut donc donner le sentiment d’un bloc homogène. D’un continent inconnu, sans cesse imaginé mais jamais observé.

Apparemment, nous vivons tous bien ancrés dans le réel et seuls les sots confondent le réel et l’irréel. La science nous révèle, pourtant, que nous sommes tous des sots car notre vision du réel est parcellaire. Microscopique même pourrait-on dire !

Deux exemples suffisent.

Nos capacités d’appréhender le réel passent par nos cinq sens. Si on prend le sens de la vue par exemple, on constate que notre compréhension de notre environnement proche et lointain se situe dans une très étroite fenêtre comprise entre 390 et 750 nanomètres, avec un pic d’efficacité autour de 550 nm. En conséquence, nous sommes aveugles aux ondes plus longues (infrarouges, sub-millimétriques, micro-ondes et ondes radios). Pareillement, nous ne décelons les ondes plus courtes (ultraviolet, rayons X et rayons gamma) qu’en employant des instruments de mesure qui relaient notre myopie. Donc, nous n’entendons pas les rayons X et nous ne voyons pas les ondes radio. Mais ils existent.

Imparfaite, émiettée, incomplète, cette approche de la réalité nous interdit toute vision holistique du monde, des autres et de nous-même. On se retrouve ainsi, peu ou prou dans la situation des hommes enchaînés dans un souterrain que Platon cite dans le Livre VII de l’un de ses plus célèbres dialogues : La République. Dans cette allégorie de la caverne, les hommes immobilisés ont un champ de vision restreint. Ils ne connaissent le monde que par les ombres projetées sur les murs de leur caverne grâce à un feu allumé derrière eux.

Notre impuissance face à la réalité « globale » des choses va même beaucoup plus loin car nous savons, depuis plus de vingt ans, que l’ensemble de la matière que nos instruments d’investigations traquent jusqu’aux sources mêmes du big-bang ne représente que 5 %  de notre univers. Les 95 % qui restent se répartissent entre matière noire, composée de  particules encore inconnues, et énergie sombre : une force gravitationnelle répulsive intense qui explique l’accélération de l’expansion de l’univers. Le paradigme de l’iceberg dont la partie visible ne représente qu’une petite partie du total s’applique donc pleinement ici, aussi bien au niveau de notre vision de la réalité que de la compréhension de notre univers lorsque nous braquons nos plus puissants instruments d’observation vers ses limites extrêmes.

L’univers visible dans nos instruments ne représente que 5% du total !

Cette affolante déconnexion avec le réel va même encore plus loin si l’on prend en compte les théories récentes de la cosmologie et de la gravitation quantique qui donne sens à l’existence d’un multivers protéiforme au sein duquel notre univers ne serait qu’un brimborion. D’autres théories suggèrent qu’il ne serait que l’hologramme d’un autre…

Au terme de cette quête de plus en plus vertigineuse, une interrogation s’impose : le réel et l’irréel peuvent-ils s’acoquiner ?

Les 27 nouvelles de cette anthologie s’efforcent d’apporter des embryons de réponses à un tsunami de questions.  Elles  nous  permettent  surtout  d’apporter un « supplément de vie » dont nous avons bien besoin en des périodes troublées pendant lesquelles l’homme s’immerge méthodiquement dans l’horreur, donnant un sens aigu aux observations réalisées par René Char dans les feuillets d’Hypnos lorsqu’il affirme : « L’homme est capable de faire ce qu’il est incapable d’imaginer ».

Et si nous retournions la phrase en affirmant que l’homme est capable d’imaginer ce qu’il est incapable de faire ?

Ceci nous replonge immédiatement dans les délices de l’irréalité et de ses plus fidèles alliés : les rêves. Lorsque nous comprenons enfin que nous sommes toujours plus petits que la réalité qui nous entoure et que celle-ci n’est que l’esquisse d’un ensemble plus vaste que l’on nomme l’irréel, l’invisible ou l’incognoscible, tout devient possible !

Les nouvelles de cette anthologie ouvrent de nombreuses portes. Et c’est à cet instant précis que le plaisir commence. Le plaisir de découvrir, de fabuler, d’anéantir et de reconstruire. Chacun de nous peut, par le simple artifice d’une imagination désormais débridée et désinhibée, devenir son propre démiurge.

Dans Les Contemplations (Ce  que  dit  la  bouche d’ombre) Victor Hugo précisait : « L’univers n’a que moi dans sa morne épaisseur. En deçà c’est la nuit ; au-delà c’est le rêve ».

Coincés entre la nuit et le rêve, nous avons l’opportunité de parcourir en nous des périples insensés, de folles odyssées et découvrir enfin les jardins d’Arcadie. Même lorsque Daesh torture, décapite et lapide.

Sommes-nous les rêves de nos rêves ?

L’immense, labyrinthique et délicieux périple qui nous conduit du rêve à l’irréalité peut devenir, en quelque sorte, un incubateur de mondes enchâssés qui se déploient en nous et bien au-delà de nous. Positionnés à l’aplomb d’un abîme infini, nous avons d’un coup l’opportunité de voir beaucoup plus loin que l’horizon.

S’aventurer dans l’inconnu, explorer les méandres intimes  de  notre  moi profond  au  fil  de  nos  rêves  et savourer  les  charmes  étranges  de  l’irréalité symbolisent les premiers jalons de la découverte d’une  « vie augmentée ». D’une vie qui prend en compte un constat effarant que les scientifiques du XXIe siècle naissant nous confirment : ce qui paraît impossible, et même  impensable, se concrétise chaque jour un peu plus.

On découvre ainsi avec émerveillement l’existence des tardigrades qui peuvent survivre dans des conditions létales pour tous les autres êtres vivants. Nous sommes subjugués par certaines méduses –Turritopsis nutricula et Turritopsis dohrnii par exemple– qui sont biologiquement immortelles grâce au processus de transdifférenciation qui permet à certaines cellules déjà différenciées de perdre leurs caractères habituels et d’en acquérir de nouveaux et de nouvelles fonctions. Nous découvrons aussi que de l’eau sous forme liquide existe presque partout dans notre système solaire et que l’histoire du cosmos  commence bien avant le big-bang.

Ceci était irréel il y a 50 ans. Ceci est vrai maintenant.

Où se situe le réel ? Où se situe le rêve ? La Nature nous trouble et nous fait parfois douter

Ces cascades de découvertes laissent entrevoir une idée folle : tout est possible !

Elles illuminent nos espérances. Elles peuvent aussi créer en nous une confusion, voire un chaos. Mais, comme  Nietzsche  le  précisait  dans  le  prélude  de  Ainsi parlait Zarathoustra :  « Il  faut encore avoir  du chaos en soi pour enfanter une étoile dansante ».

Certaines des nouvelles de cette anthologie créeront peut-être le chaos en vous. Elles permettront, surtout, d’assister symboliquement à la naissance d’une étoile dansante.

Ceci nous accordera alors un don magique que nous avions progressivement perdu : regarder à nouveau le monde à travers les yeux des enfants.

Le plus bel endroit qui soit.

 

Oksana et Gil Prou

Les auteurs de la préface en dédicace

Couverture de notre huitième roman : L’outre-blanc

L'outre-blanc - Oksana et Gil Prou

L’outre-blanc – Oksana et Gil Prou

Notre huitième roman : « L’outre-blanc » paraît le 19 Mai aux Éditions Fleur Sauvage :   http://www.editionsfleursauvage.com/

Cette odyssée verticale dans le cerveau d’un homme qui vient d’être décapité bénéficie d’une longue préface coécrite par deux des plus prestigieux romanciers français dans le domaine des littératures de l’imaginaire : Bernard Werber et Jean-Claude Dunyach.

Jean-Claude Dunyach et Bernard Werber : les auteurs de la préface de "L'outre-blanc"

Jean-Claude Dunyach et Bernard Werber : les auteurs de la préface de « L’outre-blanc »

Vous pouvez déjà précommander L’outre-blanc sur la plupart des sites de ventes en ligne. Ici par exemple : https://www.amazon.fr/Loutre-blanc-Oksana/dp/B01CZIROW6  ou : http://livre.fnac.com/a9644955/Oksana-Prou-L-outre-blanc#st=L’outre&ct=&t=p

Trois nouveaux romans en Mai…

Nos trois nouveaux romans

Nos trois nouveaux romans

Nos trois nouveaux romans : « Zalmoxis », « La crypte des fantasmes » et « L’outre-blanc » paraissent dans les jours à venir.

« Zalmoxis » (548 pages) paraît début Mai aux Éditions Rivière Blanche.

Voilà le lien : http://www.riviereblanche.com/zalmoxis.htm

L’intrigue :

L’humanité s’est suicidée le 22 juillet 2033 à 3 heures GMT.

Huit siècles plus tard, il n’y a plus aucun être humain à la surface d’une Terre pétrifiée dans la glace. Mais quelques rescapés survivent encore. Ailleurs ! Les lointains descendants se répartissent désormais en deux groupes que tout oppose. Les premiers vivent au sein des deux dernières cavernes Zalmoxis qui ont résisté à la destruction totale de l’humanité. Les seconds sont les descendants des douze courageux explorateurs s’étant posés sur Mars quelques mois après les éruptions des deux supervolcans qui dévastèrent notre planète.

Une guerre fratricide opposant les occupants des deux cavernes Zalmoxis, ceux-ci risquent de s’autodétruire totalement. Raffinés et sensuels, les humains de Mars ont besoin des humains enfouis dans les entrailles de la Terre et qui ne songent qu’à s’étriper bestialement.

Arriveront-ils à sauver à temps ZALMOXIS?

« Zalmoxis » est la suite de notre second roman : « Katharsis ». L’aventure se poursuivra avec « Nyx et Thanatos » (que nous commençons à écrire) et « Le testament de la lumière ».

Zalmoxis

Zalmoxis

« La crypte des fantasmes » paraît à la fin Avril aux Éditions L’ivre-Book.

Voilà le site de l’éditeur : http://www.livre-book-63.fr/

L’intrigue :

La société Arkhadium le promet depuis quelques semaines à grand renfort de pub dans les médias les plus prestigieux : Rêver, et nous ferons le reste !  Dans ses brochures et sur son site, elle réinterprète même le célèbre vers de Shakespeare en précisant : nous sommes l’étoffe de vos rêves

À la fin du printemps 2015, plusieurs personnes qui ne se connaissent pas, pour la majorité d’entre elles en tout cas, vont se retrouver pour une semaine dans un manoir isolé au cœur de l’Ardèche. La promesse faite par Arkhadium était claire : vous vivrez une aventure unique en découvrant un monde fantastique aux limites presque infinies : vous-même !

Au début, le contrat est parfaitement rempli.

Le manoir est vaste, confortable et luxueux. Trois personnes (dont un étrange majordome et deux femmes adeptes des expériences BDSM) sont au service des huit « invités ». Ceux-ci se répartissent en trois groupes : Paul, le Directeur du Marketing d’une grosse entreprise filiale d’un géant coréen et Coralie, son assistante. Il y a aussi une sœur, Virginie, et ses deux frères : Sylvain et Maxime. Enfin, le groupe se complète d’un couple : Morgane et Thierry, ainsi que de la sœur de Morgane. Plus jeune, cette dernière : Eva est une geek qui écrit un roman fou de plus de 10 000 pages. Son pseudonyme : DarkIsis.

L’ensemble est vaste, entouré d’un grand parc et cerné de hauts murs. À l’intérieur, chacun est libre de faire ce qu’il veut. Mais les limites de la propriété ne peuvent pas être franchies pendant le séjour, c’est un impératif exigé par Arkhadium et accepté par les participants à cette étrange aventure intérieure. Les téléphones sont inopérants ici.

Le manoir a été construit en 1905 par Balthazar Anguissoli, un excentrique ayant fait fortune dans le commerce du caoutchouc naturel. Dès la fin du XIXe siècle, il possédait des milliers d’hectares de plantation d’hévéa à Java et à Sumatra. Passionné et artiste, Balthazar peignait dans un style très académique et caractéristique de l’époque pré-impressionniste. Il copiait principalement des toiles illustres de la Renaissance, du XVIIIe et du XIXe siècle, représentant des scènes bucoliques, mythologiques ou plus franchement licencieuses.

Ces tableaux, généralement de très grandes tailles, ornent toujours une salle souterraine très spéciale que le majordome appelle la crypte des Fantasmes.

Mais, dès la première nuit, d’étranges phénomènes surviennent. Au fil des jours, les participants à cette expérience se rendent compte qu’ils vont découvrir beaucoup de choses sur eux-mêmes. Et cela les fascine. Mais ils comprennent aussi qu’ils ne sont pas réunis ici par le simple fait du hasard. Ils sont tous liés par un terrible secret qui impliqua leurs ancêtres dans le cadre d’une tragédie qui terrorisa les populations qui travaillaient au tout début du XXe siècle dans les plantations d’hévéas de Balthazar.

Au fil des quatre premiers jours, les participants à cette odyssée intérieure se rendent compte qu’ils vont découvrir beaucoup de choses sur eux-mêmes dans le cadre d’une expérience holistique très étrange qu’Arkhadium appelle : La victoire de l’hippocampe. Et cela les fascine.

Peu à peu, certains tableaux les engloutissent chaque nuit par groupe de deux. Ces peintures de Mantegna, Füssli, Leighton et Turner, deviennent scènes de vie et de supplices, scènes de libertinage, scènes de cauchemar ou d’incendies tragiques. Mais elles vont surtout devenir scènes de vengeance, juste avant l’ultime découverte qui métamorphosera brutalement l’inquiétude sourde en effroi.

Puis la prophétie s’accomplira. Une effroyable vengeance qui les positionnera alors à la verticale de l’Enfer !

Ce roman est tiré d’un scénario que nous avons écrit pour une nouvelle série TV imaginée par Joël Houssin (Dobermann, David Nolande) et qui devrait s’appeler « Cauchemars à louer ». Le projet étant pour l’instant gelé, Joël nous a donné l’autorisation de transformer ce scénario en roman.

La crypte des fantasmes

La crypte des fantasmes

« L’outre-blanc » (552 pages) paraît le 12 Mai aux Éditions Fleur Sauvage : http://www.editionsfleursauvage.com/

L’intrigue :

Que se passe-t-il dans le cerveau d’un homme qui vient d’être décapité ?

Imaginez le destin d’un homme qui agonise et qui, cependant, va pouvoir assister à la mort du soleil.

Imaginez le Petit Prince immergé dans l’Enfer de Dante. Un Enfer outre-blanc stratifié en millions de terrasses.

Imaginez un homme qui est simultanément une femme, un tigre et le premier grand prédateur vivant sur Terre il y a 530 millions d’années.

Imaginez une hallucinante odyssée verticale au sein d’un monde outre-blanc où barbarie, émerveillement et sensualité s’acoquinent sans cesse.

Imaginez que votre cerveau devienne un univers à part entière. Nouveau. Différent. Magique. Et fou.

Ce récit qui plongera le lecteur dans les abîmes d’un cerveau qui devient un univers à part entière bénéficie d’une longue préface coécrite par Bernard Werber et Jean-Claude Dunyach.

Voilà deux courts extraits de cette préface rédigée sous la forme d’un dialogue entre ces deux prestigieux romanciers.

En premier : une question posée par Jean-Claude Dunyach à Bernard Werber : Jean-Claude Dunyach : Une chose m’a frappé en lisant « L’outre-blanc », ainsi que tes livres, d’ailleurs : vous adorez aller au-delà des barrières supposées infranchissables, là où personne n’a pénétré avant vous. Au-delà de la mort, au-delà des profondeurs du sommeil, et ici au-delà des frontières de l’univers… La science-fiction nous a déjà envoyé dans l’espace, loin de la Terre, parfois même au-delà de notre galaxie, mais là on bascule carrément dans la métaphysique fiction. Ça vient d’où, ce désir de franchir les ultimes barrières ?

Second extrait : une synthèse de Bernard Werber qui clôt la préface :  Bernard Werber : un bon roman est un baptême. Une initiation. L’intérêt de la promenade, au-delà d’être surpris, c’est qu’on en ressort transformé. Celui qui dormait a appris à rêver. Celui qui ne savait rien a appris la forêt. Et il pourra se lancer avec confiance dans la traversée de forêts plus sombres, plus dangereuses. C’est ça, l’initiation par le livre. Et c’est un vrai bonheur, pour nous autres écrivains, de faire naître des forêts. Autant que de les parcourir avec nos lecteurs…

Si ce roman étrange et baroque permet de faire naître quelques forêts dans l’esprit de nos lecteurs, nous serons entièrement satisfaits…

« L’outre-blanc » peut déjà être précommandé sur tous les sites. Ici le lien de la FNAC : http://livre.fnac.com/a9644955/Oksana-L-outre-blanc

L'outre-blanc

L’outre-blanc

 

Bonne lecture à tous !

 

Oksana et Gil

Les auteurs : Oksana et Gil

Les auteurs : Oksana et Gil

Parution de L’outre-blanc en Mai 2016

L'outre-blanc aux Éditions Fleur Sauvage

L’outre-blanc aux Éditions Fleur Sauvage

Notre septième livre (et sixième roman) paraîtra en Mai 2016 aux Éditions Fleur Sauvage :

http://www.editionsfleursauvage.com/

Il s’appelle L’outre-blanc et bénéficiera d’une préface coécrite par deux des plus prestigieux romanciers français dans le domaine des littératures de l’imaginaire : Bernard Werber et Jean-Claude Dunyach.

Commençant comme un thriller assez classique (prise d’otages et demande de rançon) il bascule ensuite dans un monde totalement inédit. Celui de l’outre-blanc.

Tout comme l’outrenoir imaginé par le peintre Pierre Soulages est un noir se situant au-delà du noir et qui symbolise une nuit révélant la lumière, l’outre-blanc est un blanc immaculé qui révèle nos ténèbres intimes.

Juste une piste : imaginez le Petit Prince plongé dans l’Enfer de Dante.

Un Enfer outre-blanc…

Nous venons d’ouvrir une Page consacrée à ce nouveau roman :

https://www.facebook.com/Loutre-blanc-1519563588365125/

Elle s’étoffera peu à peu jusqu’au jour de la sortie du livre.

 

À bientôt !

 

Oksana et Gil

Parution de « Un matin différent » en Mars 2015

Un matin différent

Un matin différent

Notre nouveau roman publié aux éditions Artalys.

Nous sommes ravis de vous annoncer la parution d’un de nos quatre nouveaux romans : « Un matin différent » paraîtra le 23 Mars aux Éditions Artalys.

Il sera disponible en version papier et en version numérique.

L’intrigue en quelques lignes.

New York – 11 Septembre 2001

Au 96eme étage de la tour Nord du World Trade Center, William Fitzgerald et Iluh Semarang viennent de se révéler mutuellement leur amour.

Il est 8h 40.

À 8h 46, William revient vers Iluh après avoir rapidement parcouru la cinquantaine de mètres qui sépare son bureau de celui de son amie. Il pose ses mains sur les épaules de la jeune balinaise et lui murmure quelques mots tendres. Le bureau de la webmaster trône au centre de la façade nord de la tour.

Ils regardent tous les deux les vitres qui dominent la ville.

26 secondes plus tard, l’impensable survient. Une ombre gigantesque obstrue le ciel…

 

Quelques autres descriptions…

Ce roman diffère des autres car il est court : 60 000 mots, alors que nos autres romans se situent plutôt entre 100 000 et 200 000 mots.

Par ailleurs, il se situe à notre époque et respecte à la lettre la « règle des trois unités » propre à la dramaturgie classique :

– unité d’action,

– unité de lieu,

– unité de temps.

Projets à venir…

Depuis, nous avons écrit trois nouveaux romans qui seront publiés en 2015 et 2016.

« Zalmoxis » est un pur récit de SF, « À la verticale de l’Enfer » est un récit fantastique sur fond de vengeance vieille de plus d’un siècle.

Le dernier : « L’Hydre-Univers« sera le plus surprenant de tous.

Dans le sens le plus absolu du terme !

Oksana et Gil

 

Zalmoxis

Zalmoxis

À la verticale de l'Enfer

À la verticale de l’Enfer

L'Hydre-Univers

L’Hydre-Univers