La Plume d’argent Imaginaire 2017 pour Zalmoxis !

Zalmoxis : Plume d'argent Imaginaire 2017

Zalmoxis : Plume d’argent Imaginaire 2017

Notre avant-dernier roman : Zalmoxis (paru en Mai 2016 aux Éditions Rivière Blanche) vient d’obtenir la Plume d’argent Imaginaire 2017 lors du Prix des lecteurs Plume libre

Voilà le lien :

http://www.plume-libre.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3574:resultats-des-prix-plume-libre-2017&catid=126

Les auteurs

Les auteurs

Vous trouverez ci-dessous trois chroniques récemment parues :

Zalmoxis, septième roman du duo constitué par l’actrice X Oksana et l’ancien responsable de la FNAC Gil Prou, est la suite du second, Katharsis. Pourtant, là où ce dernier tenait surtout du thriller pré apocalyptique, Zalmoxis se rapproche davantage de Cathédrales de brume, premier effort des deux auteurs.

L’intrigue prend place au XXIXe siècle, alors que la Terre est toujours sous le coup de la catastrophe sans précédent intervenue à la fin de Katharsis. Mais de cette nouvelle glaciation, quelques bribes d’humanité sont parvenues à survivre. Il y a d’abord les occupants des deux dernières cavernes artificielles bâties comme des arches de Noé modernes, baptisées Zalmoxis 1 et 2. Régies par des systèmes monarchiques et théocratiques, ses populations ont en grande partie régressé, occupant leur temps à des fêtes, des cérémonies religieuses consacrées à Tiamat ou Kali, et à jouer…au bilboquet !

Toutefois, les appareillages de survie montrent des signes d’usure certaine, et la tension monte entre les deux cavernes, ennemies héréditaires, ainsi qu’au sein de chacune : Zalmoxis 1 est ainsi déchirée par la rivalité entre la reine et sa sœur, qui se répercute jusque dans la grotte voisine…

L’autre rameau d’humanité survivant, on le trouve dans le système solaire. La première expédition martienne, qui avait débarqué sur la planète rouge dans Katharsis, a en effet pris contact avec des civilisations extra-terrestres, ce qui a permis à ses membres de connaître une forme d’augmentation. Désormais, leurs descendants cumulent en chacun d’eux l’expérience et le souvenir de tous leurs aïeux. Nommés par le patronyme d’un personnage historique, de Marco Polo à Dürer en passant par Sémiramis ou Richard Cœur de Lion, ils occupent leurs temps dans des joutes philosophiques et hédonistes, volontiers sensuelles et charnelles, répartis entre Mars et la base située dans l’atmosphère de Jupiter. Leurs amis extra-terrestres en choisissent toutefois plusieurs afin de les accompagner dans une mission d’ambassade extraordinaire. La Confédération des Trois Amas, dont ils font tous partie, y compris ce qui reste d’humanité, est en effet menacée par des espèces agressives et expansives venues d’une autre galaxie…

Le vaisseau des Khataphractä arrive près de la planète Nepenthiüm

Le vaisseau des Khataphractä arrive près de la planète Nepenthium

En soi, le sujet de Zalmoxis n’est pas extrêmement original. Ce qui l’est plus, c’est le style adopté et les descriptions fleuries. On retrouve des mondes baroques, comme dans Cathédrales de brumes, des protagonistes légèrement surjoués, des relations humaines exacerbées, des descriptions ampoulées, usant d’un vocabulaire multicolore et volontiers savant et/ou désuet, une esthétique très visuelle tenant à la fois d’Interstellar et de Jupiter Ascending. Autre élément attractif, la dimension cosmique et légèrement hard science du propos, qui va jusqu’à embrasser le multivers, objectif d’une des espèces invasives. L’univers grouille ici littéralement de vie, et les amateurs d’extra-terrestres plus exotiques les uns que les autres seront aux anges. Quant à la réunion des deux rameaux séparés de ce qui reste d’humanité, elle s’apparente à une union du passé et du présent, de la sauvagerie ancestrale et de la sagesse post-post-moderne. Un motif d’ailleurs présent dans la longue durée de cette thématique d’une nouvelle glaciation touchant la Terre, puisque on la trouve déjà chez René Thévenin, dans les années 1930, avec Sur l’autre face du monde.

Une lecture à conseiller peut être en priorité aux amateurs confirmés de science-fiction, mais qui ne manque pas de piquant. D’autant qu’un troisième volume est plus que probable, l’intrigue demeurant ouverte, avec l’arrivée des fameux envahisseurs…

Wagoo

Murasaki Shikibu a un rôle important...

Murasaki Shikibu a un rôle important…

L’humanité s’est suicidée le 22 juillet 2033 à 3 heures GMT.

Huit siècles plus tard, il n’y a plus aucun être humain à la surface d’une Terre pétrifiée dans la glace.

Mais quelques rescapés survivent encore. Ailleurs !

Les lointains descendants se répartissent désormais en deux groupes que tout oppose. Les premiers vivent au sein des deux dernières cavernes Zalmoxis qui ont résisté à la destruction totale de l’humanité. Les seconds sont les descendants des douze courageux explorateurs s’étant posés sur Mars quelques mois après les éruptions des deux supervolcans qui dévastèrent notre planète.

Une guerre fratricide opposant les occupants des deux cavernes Zalmoxis, ceux-ci risquent de s’autodétruire totalement. Raffinés et sensuels, les humains de Mars ont besoin des humains enfouis dans les entrailles de la Terre et qui ne songent qu’à s’étriper bestialement.

Arriveront-ils à sauver à temps ZALMOXIS?

Zalmoxis est une sorte de suite à Katharsis roman paru en 2010. Il se situe 800 ans plus tard et ne reprend donc pas les personnages de ce roman. Zalmoxis peut donc être lu de manière indépendante même si la fin du roman, ainsi que de nombreuses informations, vous gâcheraient la lecture de Katharsis.

L’histoire commence dans la chaleur moite des grottes de Zalmoxis. Un régime moyennageux dirige les deux grottes. Les sacrifices humains pour plaire aux différents dieux sont légion. Dans ce contexte très précaire, la lutte entre les deux grottes de Zalmoxis mèneront peut-être le reste de l’humanité à sa perte.

Ce duo d’auteur a sans conteste un style inimitable. Irritant pour certains, fascinant pour d’autres, ce qui est sûr c’est qu’Oksana et Gil Prou ne laissent pas indifférents. L’une des caractéristiques propres, à quasi tous leurs romans, est qu’ils se méritent. Les auteurs ne mâchent pas le travail pour le lecteur, celui-ci est acteur de l’histoire et fournit, au moins au début, un effort pour rentrer dans l’histoire et surtout dans le style des Prousana (néologisme dont je m’excuse d’avance). Mais une fois passée cette petite barrière, le lecteur ne peut être que conquis par la puissance des images et la force de l’histoire.

Surtout que là, les auteurs ont vu les choses en grand, car Zalmoxis est le premier tome d’une trilogie, autrement dit l’histoire et les thèmes brassés sont extrêmement vastes. Il en ressort un souffle dans l’écriture qui vous fait voyager. L’imagination des Prousana est toujours aussi fertile et si la multitude de personnages rend parfois la compréhension complexe, le récit lui en ressort enrichi. Reste quelques scènes un peu dérangeantes par le côté violence un peu trop gratuite à mon goût, mais la fin du roman nous démontre l’importance de montrer cette violence. Les scènes de sexe sont nettement moins dérangeantes…

Il faut noter aussi la part belle aux personnages féminins superbement croqués, allant de la Reine majestueuse à la guerrière impitoyable. Les auteurs sont particulièrement à l’aise pour décrire les psychés féminines et leur capacité à créer des personnages profonds participe à notre attachement à l’histoire.

Zalmoxis, malgré un début de roman un peu rude, est un livre magnifique qui va vous emporter loin et pour longtemps et, pour une fois, en refermant ce livre, le lecteur sera soulagé de savoir qu’il reste encore deux tomes, soit encore deux doses de plaisir à venir.

Zalmoxis est paru en mai 2016. Éditions Rivière Blanche

La caverne Zalmoxis 2

La caverne Zalmoxis 2

Plume Libre

Pour celles et ceux ayant eu la possibilité de lire Katharsis (anciennement publié chez Interkeltia Éditeur en 2010 et réédité par Multivers Éditions fin 2016), sachez que Zalmoxis, récemment publié chez Rivière Blanche, en est la suite. Autrement dit, l’histoire du roman se déroule APRÈS la catastrophe cataclysmique! Pour les autres, sachez que Zalmoxis décrit un monde post-apocalyptique.

Le quatrième de couverture résume bien cet état de fait:

«L’humanité s’est suicidée le 22 juillet 2033 à 3 heures GMT. Huit siècles plus tard, il n’y a plus aucun être humain à la surface d’une Terre pétrifiée dans la glace. Mais quelques rescapés survivent encore. Ailleurs! Les lointains descendants se répartissent désormais en deux groupes que tout oppose. Les premiers vivent au sein des deux dernières cavernes Zalmoxis qui ont résisté à la destruction totale de l’humanité. Les seconds sont les descendants des douze courageux explorateurs s’étant posés sur Mars quelques mois après les éruptions des deux supervolcans qui dévastèrent notre planète. Une guerre fratricide opposant les occupants des deux cavernes Zalmoxis, ceux-ci risquent de s’autodétruire totalement. Raffinés et sensuels, les humains de Mars ont besoin des humains enfouis dans les entrailles de la Terre et qui ne songent qu’à s’étriper bestialement. Arriveront-ils à sauver à temps ZALMOXIS ?»

Avec Zalmoxis, Oksana & Gil Prou, le duo de romanciers imaginatifs, nous livrent une vision colorée mais sombre de l’après cataclysme engendrée par les humains.

Sur la Terre dévastée survit une poignée d’individus au sein de cavernes jumelles profondément enfouie dans l’écorce terrestre, en-dessous de ce qui a été, autrefois, l’Amazonie. La promiscuité, les privations, l’absence de lumière solaire, et la dégradation inexorable de leur environnement comme de leur moral entraîne ces survivants de l’apocalypse vers une dérive de sentiments toujours plus exacerbés. Désormais les fidèles d’anciennes divinités (égyptiennes, aztèques, hindoues et mésopotamiennes), la vie de ces habitants se trouve rythmée par les sacrifices humains et le jeu de bilboquet devenu une sorte de sport. Hélas, en parallèle, des appels à la violence s’élèvent tandis que la lutte pour le pouvoir enflamme les cœurs.

Or, quoi de plus dangereux qu’un affrontement à l’intérieur d’une enceinte close ?

Ailleurs, dans l’espace, d’autres survivants sont également séparés en deux entités. Une base pressurisée située sur Mars et une autre près de Jupiter. La grande différence avec les autres représentants de leur peuple vivant sous l’écorce terrestre, les descendants des astronautes vivent plutôt bien. La technologie demeure à leur service et ils profitent des avancées high-tech de leurs alliés. Qui plus est, ils sont à la veille d’être intégrés à une vaste Confédération galactique rassemblant plus de mille trois cent espèces intelligentes. Hélas, sous cette apparence idyllique se cache bien des maux, tant psychologiques que physiques.

De plus, la Confédération se trouve opposée à un adversaire venu d’une certaine Galaxie Noire. De quoi entraîner bien des bouleversements dans l’existence des pionniers Terriens.

La redoutable Asharaddon, demi sœur et ennemie jurée de la reine Oryxianna

La redoutable Asharaddon, demi sœur et ennemie jurée de la reine Oryxianna

En décrire trop pourrait vous gâcher le plaisir de la lecture.

Sachez tout de même que Zalmoxis vous permettra de retrouver le style incomparable, pour ne pas dire inimitable, du duo Oksana & Gil Prou. Que cela soit au gré des descriptions vestimentaires comme des décors, de la psychologie des protagonistes évoluant au fil des pages, mais aussi du style original, vous pourrez laisser vagabonder votre imagination dans cet univers d’anticipation, flirtant avec le hard-science, riche en couleurs comme en surprises en tout genre.

Qui plus est, Zalmoxis étant un pavé de plus de cinq cent pages, vous aurez tout le temps nécessaire pour apprécier les aventures vécues par ces survivants de la folie meurtrière des hommes déchaînée huit siècles plus tôt.

Si vous hésitez, n’hésitez pas à lire le premier chapitre offert en téléchargement par la maison d’édition : Rivière Blanche.

Fort de leurs précédents succès littéraires, Oksana & Gil Prou viennent de faire paraître leur huitième roman, titré L’outre-blanc, sorti en mai 2016 aux Éditions Fleur Sauvage, et dont Khimaira vous parlera bientôt.

Pour votre information, et en guise de conclusion, les deux écrivains nous informent que Zalmoxis est le premier volet d’une trilogie de science-fiction qui se poursuivra avec Nyx et Thanatos et Le testament de la lumière. Tout un programme en perspective!

Khimaira

Des mondes inédits, des êtres hallucinants. Des destins à l'échelle de l'univers...

Des mondes inédits, des êtres hallucinants. Des destins à l’échelle de l’univers…

Plume d’or Imaginaire – Prix des lecteurs 2016

Notre roman a obtenu la Plume d'or Imaginaire pour le Prix Plume Libre 2016

Notre roman a obtenu la Plume d’or Imaginaire pour le Prix Plume Libre 2016

Notre roman paru en 2015 aux Éditions Artalys : « Un matin différent » a obtenu la Plume d’or 2016 dans la catégorie « Plume imaginaire » ex aequo avec James Tollum (Apophian – La prophétie des éléments).
La plume d’argent à été décernée à Eliza Granville (Gretel and the dark) et la plume de bronze a été décernée à Pierre Pevel (Les enchantements d’Ambremer – Le Paris des merveilles, tome 1).

Plume d'or Imaginaire

Plume d’or Imaginaire

Plume d'or Imaginaire 2016 - Prix des lecteurs Plume Libre

Plume d’or Imaginaire 2016 – Prix des lecteurs Plume Libre

Un immense merci à vous tous !
La liste complète des Prix Plume libre dans les cinq catégories (1093 votants) :

http://plume-libre.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3361%3Aresultats-prix-des-lecteurs-plume-libre-2016&catid=126%3Ales-coups-de-coeur

Un matin différent

Un matin différent

Les auteurs : Oksana et Gil

Les auteurs : Oksana et Gil

Un matin différent : sélection Prix Plume Libre 2016

Notre roman sélectionné pour le Prix Plume Libre 2016

Notre roman sélectionné pour le Prix Plume Libre 2016

Notre roman : « Un matin différent » est finaliste du Prix Plume libre 2016 (catégorie Plume imaginaire).
Pour voter c’est très simple…
La catégorie « Plume imaginaire » étant la 4eme sur 5 catégories différentes, il faut cliquer à 3 reprises sur « next » pour arriver à la page de vote concernant la Plume imaginaire.

 

Page consacrée à la sélection : La plume imaginaire

Page consacrée à la sélection : La plume imaginaire

 

Les votes s’achèveront le 7 février.

Voilà le lien pour voter :

http://plume-libre.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3111%3Aprix-des-lecteurs-plume-libre-2016&catid=126%3Ales-coups-de-coeur

Nous vous remercions par avance pour votre soutien.

Oksana et Gil

Plume de bronze 2012 pour « Les métamorphoses d’Eros »

Plume de bronze 2012

Nous avons le plaisir de vous signaler que notre dernier livre : « Les métamorphoses d’Eros » vient d’obtenir la « Plume de bronze 2012 » dans la catégorie : « La plume romanesque ».

Plus de 2 000 lecteurs ont voté à cette ocasion.

Voilà le lien vers les résultats complets du « Prix plumes 2012 » :

http://plume-libre.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1925%3Aprix-des-lecteurs-plume-libre-2011&catid=126&Itemid=117

Katharsis : entretien avec Clara dans le cadre du Prix Collégien 2011

Vous trouverez ci-dessous l’intégralité du commentaire réalisé par la collégienne qui a rencontré Gil à Paris après avoir gagné le concours lui permettant de dialoguer avec l’un des auteurs nominés pour le Prix collégien 2011.

Cette discussion sympathique et enrichissante se déroula en Avril. Clara put ainsi poser toutes les questions qui lui venait à l’esprit après avoir lu notre thriller et ses implications pour un futur, hélas, assez proche pour nous-mêmes et nos descendants.

Lors de cette discussion, nous avons aussi examiné les différentes facettes du travail de l’auteur qui doit s’efforcer de mettre en oeuvre une intrigue et densifier le profil des protagonistes du livre, tout en maintenant le suspense et la cohérence d’ensemble du sujet.

Ce lien du Musée des Confluences reprend les modalités du Prix et le processus qui s’est finalisé à travers ces rencontres intéressantes entre collégiens et auteurs : http://www.museedesconfluences.fr/musee/evenements/prix_collegien_2011/index.php

Voilà le commentaire de Clara Perrin :

Le lundi 11 avril 2011 n’a pas été pour moi une journée ordinaire.

J’avais été sélectionnée par le musée des Confluences pour rencontrer Gil Prou, l’un des deux auteurs de « Katharsis ».

« Katharsis » est un roman de science-fiction qui raconte comment, en 2033, des écoterroristes menacent de faire exploser la planète si l’ONU ne se décide pas à diminuer de 50 % la production des gaz à effet de serre, d’arrêter la déforestation et la fin de l’esclavage économique.

Mon entretien avec Gil Prou a tourné autour de deux thèmes : l’avenir de la planète et le travail d’un écrivain.

D’après lui, l’humanité n’est pas prête à changer radicalement ses comportements et ses modes de vie afin de sauver la planète. Or, elle en aurait dramatiquement besoin ! Cependant « allez expliquer à un milliard de chinois avides de consommer que, désolés, c’est bête, mais vous arrivez trop tard, nous, on en a bien profité mais maintenant il faut sauver la planète ! »

Et quel politique se risquerait à prendre des décisions aussi impopulaires que celles décrites par les écoterroristes du livre ? Décisions auxquelles Gil Prou et Oksana, co-auteure du roman, adhèrent totalement « ainsi que les trois-quarts de la population mondiale… tant que c’est les autres qui le font ! ».

Pour lui, le développement durable est l’un des plus grands ennemis de la planète car « en posant un panneau solaire sur leur toit et en coupant l’eau pendant qu’ils se brossent les dents, les gens pensent que la planète va être sauvée ! Ce sont, certes, des gestes utiles, mais ils ne suffisent pas et servent surtout à nous donner bonne conscience ».

Pour toutes ces raisons, comme le laissait supposer la fin du livre, les auteurs ne sont pas très optimistes quant à l’avenir de l’humanité. D’ailleurs, lorsque j’ai demandé à Gil Prou s’il pensait que les mentalités pouvaient changer, il m’a affirmé avec franchise que, pour lui, la réponse était non.

J’ai également posé des questions sur le travail d’un écrivain. Par exemple : comment faites-vous pour écrire à deux ? Est-ce difficile ?

Il m’a expliqué que chacun écrit des parties et qu’ils communiquent via internet. Il m’a dit aussi qu’écrire à deux est enrichissant, car chacun apporte un regard critique sur le travail de l’autre. Il a ajouté que souvent les idées viennent par hasard, d’un article de journal, d’une odeur, d’une sensation. C’est d’ailleurs par hasard qu’il a rencontré Oksana. Tous deux ne vivent pas de leur plume, ils ont d’autres sources de revenus, ce qui les rend plus libres.

En conclusion, je dirais que cet entretien m’a beaucoup intéressée. Il valait largement la peine de se lever aux aurores pour prendre le TGV pour Paris, et la présence amicale de Monique Sirejols, la documentaliste du collège, et de Patrick Ageneau, le photographe du Musée des Confluences, a été pour beaucoup dans la réussite de ce voyage.

Un grand merci à tous les deux ainsi qu’au Musée des Confluences !

Clara PERRIN

élève de 3ème au Collège Georges Charpak – Brindas.

Voilà le lien vers le Musée des Confluences qui reprend cet entretien : http://www.museedesconfluences.fr/musee/evenements/prix_collegien_2011/plc_2011_ent_katharsis.htm