
Une nouvelle chronique de Nyx et Thanatos sur Babelio.
Rappelons que ce roman se poursuivra avec Les Thaumaturges du Vigyntillium qui paraîtra en Mars 2025 aux Éditions Rivière Blanche : https://www.riviereblanche.com/a-paraitre-bl2245-les-thaumaturges-du-vigintyllium.html
Nyx et Thanatos est la suite de Zalmoxis.
Nous quittons les deux cavernes où survivaient les rescapés de l’hiver volcanique pour sillonner l’immense Confédération des Trois Amas regroupé autour de Népenthium, la planète des Phactres qui est aussi la capitale de cette Confédération qui regroupe des milliers de galaxies. Quelques humains et des représentants des 1 380 civilisations regroupées au cœur d’un vaste empire s’étendant sur deux cents millions d’années-lumière vont devoir affronter un ennemi implacable : les Sulphylïshs.
L’envahissement de la majorité des galaxies de la Confédération des trois par les robots tueurs des Sulphylïshs a commencé. La résistance s’organise. Mais les informations inquiétantes s’accumulent. Utilisant les Portes d’abîme « prêtées » par les Kryzhiums, leurs alliés de la Galaxie Noire, les monstres de la planète Algys (la planète d’origine des Sulphylïshs) assujettissent des systèmes stellaires par millions.
Le point de départ de cette odyssée cosmique s’apparente donc très clairement au genre classique du space opera. Cependant, Oksana et Gil Prou entraînent rapidement le lecteur vers des contrées fabuleuses et ignorées. Et ceci aussi bien sur le plan physique (des planètes étranges régies par des lois qui défient la raison) que d’un point de vue psychique. le moteur de cette flamboyante épopée est une quête d’altérité totale. Dans ce roman, les créatures extraterrestres aux formes si variées ne sont ni gentilles, ni méchantes (hormis les Sulphylïshs qui sont des fous furieux animés par une inextinguible soif de domination), elles sont simplement différentes.
Ainsi, l’autre – même lorsque sa pensée semble incompréhensible au premier abord – apporte en miroir une vision différente. Une vision qui ne s’aliène plus au banal, aux tristes contraintes du temps et à son corollaire abject : le dépérir. La vie est partout dans ce récit. Même les pierres semblent murmurer.
Comme le final conduit ces Argonautes de l’infini aux frontières du multivers, on peut imaginer que toutes les portes de la perception et de la compréhension seront bientôt franchies. Bousculées. Atomisées. Pour notre plus grand bonheur sans doute…
Lien vers la chronique :
https://www.babelio.com/livres/Oksana-Nyx-et-Thanatos/1342733


